Conseil municipal du 21 janvier
Ce dernier conseil municipal de la mandature 2008-2014 avait pour principal objet l’adoption du budget primitif 2014 et des modalités de mise en oeuvre des nouveaux rythmes scolaires à la rentrée 2014.
Après la présentation par le Maire d’un budget 2014 « de transition », Hervé Willer a notamment souligné le manque de 600 000 € en recettes attendues en 2013 puisque la vente des quatre anciens logements de fonction des enseignants ne s’est pas réalisée. Il a conclu par « Il n’y a donc pas de surprise dans ce budget 2014 qu’il faudra cependant rectifier au mois d’avril avec la reprise des résultats 2013 qui seront à l’évidence moins favorables que les prévisions ». Les subventions 2014 aux associations ont été votées à l’unanimité.
Les modalités de mise en oeuvre des nouveaux rythmes scolaires à la rentrée 2014 a été présentée : 9 demi-journées de classe avec le mercredi matin, 8h30 – 11h45 et 14h – 16h pour le temps scolaire suivi d’activités périscolaires jusque 17h ou d’une garderie juste 18h30. Hervé Willer a rappelé les « réserves » déjà exprimées lors du conseil municipal du 26 novembre sur les modalités de la concertation avec les différentes parties prenantes, et principalement avec les parents d’élèves. Il a ensuite signalé la singularité du choix des horaires à Heillecourt par rapport aux autres communes avec une pause méridienne rallongée à 2 heures 1/4 et une fin du temps scolaire à 16 heures. Confirmant le « désaccord avec le cadre présenté qui place beaucoup de parents devant le fait accompli, sans respecter l’esprit de l’aménagement des rythmes scolaires initialement pensé pour le bien-être éducatif des enfants », les élus Energie nouvelle ont voté contre cette délibération.
En fin de conseil, Hervé Willer a dressé un bilan du mandat arrivé à son terme. « De bonnes choses ont été réalisées, et je ne citerai que la plus emblématique avec l’abandon du projet de VLI qui faisait consensus. …/… Pour autant, des sujets majeurs pour l’avenir de notre commune restent en suspens et souffrent d’un problème de méthode qui a émaillé ces six années. Manque de vision et d’anticipation, opacité sur la gestion de certains dossiers avec le Grand Nancy, programmation aléatoire des investissements et concertation défaillante. Si bien que certains conseillers municipaux pouvaient parfois s’interroger sur le sens de leur mandat. » Il a terminé par un hommage aux conseillers qui honoraient leur dernière séance de conseil municipal et en formant le « voeu d’un débat électoral à venir digne et à la hauteur de ce que les Heillecourtois sont en droit d’attendre de la part d’élus responsables ». Lire l’intervention
Conseil municipal du 26 novembre
Le débat d’orientation budgétaire 2014 était le point principal de l’ordre du jour.
Après une attaque en règle de la politique gouvernementale, le Maire a semblé redouter les efforts de gestion demandés aux collectivités locales. Il a dépeint un monde plein d’incertitudes avec la baisse des dotations et subventions, et de « bruits » sur la mise en oeuvre de la réforme des rythmes scolaires.
« Chaque année, vous nous jouez la petite musique de la « pression fiscale mesurée » et de « l’endettement modéré ». Comme chaque année, nous nous sentons obligés de vous rappeler que Heillecourt n’est pas une principauté et que nous dépendons fortement du Grand Nancy » a répondu Hervé Willer, avant de citer l’augmentation de 25% de la taxe d’habitation et la progression de l’endettement de 30% depuis 2008 (2 350 € par habitant). « Il va falloir serrer les boulons budgétaires et tailler dans les doublons, pour ce qui nous concerne, entre les communes et le Grand Nancy. Le mode de gouvernance du Grand Nancy n’a, semble t-il, pas permis jusqu’à présent de tirer toutes les conclusions en matière d’économies d’échelle liées aux transferts de compétences depuis bientôt 15 ans ».
La méthode de concertation préalable à la mise en oeuvre de la réforme des rythmes scolaires a été vertement critiquée. Hervé Willer a dénoncé le « mauvais compromis concernant les horaires de classe (arrêtés début novembre) qui ne satisfont qu’à la préoccupation de la durée de la pause méridienne pour mieux gérer la cantine ». Après avoir indiqué « en réalité, et c’est bien notre inquiétude partagée avec celle des parents, vous ne savez pas où vous allez, ni comment faire », il a préconisé une concertation au sein des conseils d’école, comme le suggère la circulaire du ministère de l’Education nationale, avant de conclure « un esprit d’ouverture et un peu d’audace ne font parfois pas de mal ».
L’organisation de la classe de neige, le renouvellement de la convention du réseau des assistantes maternelles (RAM) et la reconduction du contrat Enfance Jeunesse CAF ont été adoptés à l’unanimité.
Grand Nancy : les transports font encore débat
Lors du conseil communautaire du Grand Nancy du 18 octobre, le débat a encore porté sur les conséquences de la mise en place du réseau Stan 2013 et l’insatisfaction de nombreux usagers suite à la suppression de certaines lignes et/ou à la diminution des fréquences.
De manière incidente, Pascal Jacquemin, président du groupe d’opposition, a évoqué le « projet » de halte-gare à Heillecourt comme illustration « d’une politique des mobilités qui ne semble jamais trouver le bon rythme ». Et surtout « Ce projet revient toujours avant les élections et disparaît après, c’est le train fantôme. »
Les élus Energie nouvelle ne disent rien d’autre depuis le mémorable effet d’annonce du Président du Grand Nancy à la cérémonie des voeux à Heillecourt en janvier dernier…
Conseil municipal du 15 octobre
L’ordre du jour comportait deux sujets principaux : l’acquisition de terrains propriétés de l’Etablissement Public Foncier de Lorraine (EPFL) et la présentation du rapport d’activité 2012 de la Communauté Urbaine du Grand Nancy.
Après différents rebondissements, l’acquisition des terrains EPFL (dits Jallet), prévue en totalité lors du vote du budget en mars 2013 pour un montant de 1,2 million € avec un paiement échelonné sur 10 ans, est limitée à un quart de la superficie pour 400 000 € environ TTC. Le Maire a justifié cette option par la volonté de « ne pas engager la commune ». Hervé Willer a souligné que c’était pourtant le choix présenté lors du vote du budget en début d’année et a dénoncé la gestion improvisée et approximative de ce dossier. Compte tenu de l’insuffisance de crédits inscrits au budget (125 000 € au lieu de 400 000 € nécessaires), 275 000 € de crédits sont prélevés sur l’opération « extension de la restauration scolaire ». Hervé Willer s’est étonné d’un prélèvement de la moitié des crédits prévus sur une opération à peine démarrée, alors que l’opération du « terrain de football synthétique », elle terminée, n’aurait pas consommé tous les crédits inscrits au budget (799 000 €)…
La présentation du rapport d’activité 2012 du Grand Nancy a permis d’interpeller la Maire sur la politique de transports en commun et les choix en matière d’urbanisme pour Heillecourt. Hervé Willer a rappelé mot pour mot les doutes émis dès novembre 2012 sur les conséquences de la mise en place du réseau Stan 2013 pour les Heillecourtois. Il a signalé que les changements d’horaires et surtout la réduction de fréquence de la ligne 12 font parfois perdre 50 minutes dans la journée. Enfin, il a placé le Maire devant sa responsabilité sur la préparation et l’approbation du Plan local d’urbanisme (PLU) de Heillecourt, voté en 2013, prévoyant une urbanisation importante sur la friche SNCF. Le Maire a indiqué qu’il conditionnait, lui aussi, cette urbanisation à la création de la halte-gare. Dans une réponse laborieuse sur une urbanisation avec 900 logements (dont 600 à Heillecourt), il a convenu qu’il espérait désormais pouvoir la limiter… Lire l’intervention.
Le conseil municipal a délibéré à l’unanimité sur la dénomination « salle Georges Ritaine » du « local jeunes » en souvenir du 1er adjoint de la commune de mars 2008 à novembre 2011.
Sécurité et prolifération de caméras de surveillance
Est Républicain du 4 octobre 2013
Dans un article « Souriez, vous êtes filmés » consacré à la vidéosurveillance dans le Grand Nancy, l’Est Républicain a choisi d’illustrer la frénésie ambiante de l’installation de caméras par une photo du Parc de l’Embanie à Heillecourt. En effet, 8 caméras y sont installées depuis la fin de l’année 2012.
L’analyse proposée par le journaliste et les « témoignages » des communes de Houdemont et Ludres, notamment dans sa conclusion, sont particulièrement intéressants : « Sans compter que lorsqu’une commune s’y met, la voisine a tendance à suivre. Heillecourt a ses caméras, Houdemont va avoir les siennes et si nous ne voulions pas récupérer leur délinquance, il fallait que nous le fassions aussi, reconnaît le maire de Ludres. Un raisonnement qu’il n’est pas le seul à tenir et qui contribue à augmenter le nombre de caméras qui nous observent ».
A Heillecourt, nous avons interrogé dès 2010 sur la pertinence de l’installation de caméras dans le Parc de l’Embanie alors que certains équipements (COSEC et salle Toussaint) n’étaient même pas protégés par une alarme. En 2012, ces bâtiments communaux ont enfin été équipés d’alarme, mais les caméras semblaient, pour certains, malgré tout indispensables…
Pour quel résultat ? Les effractions des bâtiments ont cessé sans doute grâce aux alarmes mais les incivilités ou autres actes de délinquance qui se produisent toujours dans le parc ou ses alentours restent un sujet tabou. Il semble maintenant bien difficile pour le Maire d’en parler ou de communiquer les statistiques pour démontrer la pertinence des caméras installées.
Nous avons toujours défendu l’idée que la prévention des incivilités et des actes de délinquance nécessitait d’abord une présence humaine de terrain (police municipale et brigade de nuit) et la protection efficace des bâtiments. Nous avons aussi dénoncé l’utopie sécuritaire des caméras enregistrant l’espace public (Parc de l’Embanie) pour donner l’illusion d’une politique de sécurité. Comme le sous-entend le maire de Ludres, il faudra donc imaginer une autre politique de sécurité publique alliant différents dispositifs de prévention et de protection pour assurer réellement la tranquillité publique sur le territoire communal et intercommunal…
Agir pour protéger vraiment les Heillecourtois Bulletin municipal de juin 2010
Compte-rendu du conseil municipal du 13 mars 2012
Vidéosurveillance à Heillecourt : le prix de l’utopie sécuritaire Lettre d’information d’avril 2012
La stratégie de l’intox ?
Info ou intox, il en restera toujours bien quelque chose !
L’intox, c’est la stratégie adoptée par le Maire lorsqu’il évoque, entre autres sujets, la question des déplacements et des transports. En effet, dans son éditorial du bulletin municipal distribué en fin de semaine dernière, il raconte son voyage effectué en bus depuis la mairie de Heillecourt jusqu’à la gare de Nancy avec le nouveau réseau Stan 2013. On apprend qu’il est resté debout mais surtout que son trajet a duré « 25 minutes contre 45 minutes auparavant » (c’est sa version). Nous ne contestons pas que son voyage ait duré 25 minutes mais, en revanche, faire croire que le trajet Heillecourt – Nancy a été réduit de 20 minutes par le seul fait que le « détour » dans Jarville a diminué de 1 100 mètres relève de la pure intox…
Pour être objectif, nous avons comparé les fiches horaires de l’ancienne ligne 132 (avant le 24 août) et de la nouvelle ligne 12 (avec Stan 2013). La durée de 45 minutes de la ligne 132 correspondait au trajet entre les deux terminus (déchetterie Heillecourt – mairie de Maxéville) alors que celle de 25 minutes de la ligne 12 correspond au trajet mairie de Heillecourt – gare de Nancy, ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Pour être vraiment honnête, il est donc préférable de comparer ce qui peut l’être, soit par exemple le trajet déchetterie Heillecourt – centre de Nancy : la différence de temps de parcours est alors de 4 minutes (27 contre 31 auparavant), bien loin des 20 minutes affichées par le Maire.
Les usagers du bus au quotidien, notamment les Heillecourtois qui nous ont apporté leur témoignage, n’ont pas vraiment la même version de ce que le Maire qualifie simplement de « changement des habitudes ». En effet, au-delà de la comparaison des fiches horaires (temps de parcours et fréquence des passages), c’est le vécu des usagers qui est important, et non celui d’un utilisateur occasionnel pour illustrer un éditorial politique.
Rappelons tout de même que le Maire a participé pendant plusieurs mois avec le Grand Nancy aux discussions sur le nouveau réseau Stan. Voilà le résultat : en être réduit à travestir la réalité pour mieux se défausser de ses responsabilités.
Conseil municipal du 24 septembre
L’ordre du jour fut d’autant plus léger que le Maire, dès l’ouverture de la séance, demandait le report de l’examen du point relatif à l’acquisition des terrains de l’EPFL (Etablissement public foncier de Lorraine) compte tenu de l’impréparation de la délibération.
Deux délibérations ont donc porté sur la modification du tableau des effectifs (remplacement de la directrice de la Maison de l’enfance) et du régime indemnitaire de cette directrice et de l’animateur sportif.
Les rapports d’activité 2012 du Grand Nancy des services d’eau et d’assainissement d’une part et d’élimination des déchets d’autre part ont été présentés, sans vote. A propos du service public d’élimination des déchets, Olivier Laurent a réitéré la demande faite l’an passé d’une mise à disposition de composteurs aux habitants de maisons individuelles du Grand Nancy, permettant ainsi de sensibiliser davantage au recyclage des déchets. Il a pointé également les modalités de la gestion des encombrants qui, sans parler de la sécurité sur les trottoirs, donne lieu à l’organisation d’un marché parallèle de récupération de matériaux. Lire l’intervention.
Un nouveau conseil municipal sera convoqué le mardi 8 octobre pour l’examen de la délibération sur l’acquisition des terrains de l’EPFL et la présentation du rapport d’activité 2012 du Grand Nancy.
Pour des transports publics efficaces
Le réseau de bus vient d’être modifié par le Grand Nancy, notamment avec la création d’une nouvelle ligne 2, dite « structurante », reliant Laneuveville à Laxou, et passant par Jarville. En revanche, la fréquence sur d’autres lignes dites « de maillage » est réduite.
Heillecourt ne bénéficie ni d’une ligne structurante, ni d’une gare SNCF, contrairement à Ludres, Houdemont ou Jarville. Pour rejoindre le centre-ville, les lignes 11 et 12 (qui remplacent les 131 et 132) ont un temps de parcours aussi long et moins de passages. Pour les Heillecourtois qui privilégient le bus comme moyen de transport, ou qui n’ont tout simplement pas le choix, le service ne s’est pas amélioré et s’est même souvent dégradé.
Une nouvelle ligne « express » passant Grande rue vers le CHU de Brabois sera « expérimentée » jusqu’en mars 2014.
Par ailleurs, une halte-gare à Heillecourt est annoncée mais ce projet évoqué depuis bientôt 10 ans n’a toujours pas avancé dans les faits. Il faudra donc être ambitieux, tenace et agir efficacement pour qu’il se réalise dans les années à venir. C’est en effet un enjeu majeur pour un développement harmonieux de notre ville au sein du Grand Nancy.
Droit d’expression de l’opposition dans le bulletin municipal de septembre
Demande d’information sur les dommages aux habitations liés aux mouvements de terrains
Plusieurs Heillecourtois nous ont interpellés au sujet des dommages causés aux habitations par des mouvements de terrains liés aux intempéries (pluie, sécheresse). Une procédure de reconnaissance d’état de catastrophe naturelle pour la période du 1er juin au 31 décembre 2012 n’a en effet pas abouti pour notre commune, comme pour l’ensemble des communes de Meurthe et Moselle.